Le chamois
Mammifère
ongulé artiodactyle, ruminant proche de la chèvre et vivant dans les Alpes et
les hautes montagnes du centre et du sud de l' Europe. Dans les Pyrénées, on
l'appelle Isard.
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Longueur : 1,10 mètres.
- Poids : 25 à 50 kilos (mâles adultes).
On
peut en observer dans les réserves et parcs naturels très tôt le matin et il
faut se mettre face au vent. Le chamois vit en montagne, dans les fôrets de
conifères en hiver, et sur les plus hautes pelouses, à la limite des neiges
éternelles en été. Infatigable, il escalade les pentes les plus raides et même
les murailles de rochers. Il peut sauter jusqu'à 8 mètres en longueur et
parcourir 1000 mètres de dénivelée en un quart d'heure.
Les chamois vivent en harde (groupe) de 5 à 30 individus; mais les
vieux mâles sont solitaires.
Donc, la harde est généralement menée par une femelle. Le chamois se
nourrit de plantes. En hiver, le chamois descend vers les forêts d'altitude et
se nourrit d'épines de pins. Lorsque qu'un danger approche, un des chamois
chargé de surveiller la harde prévient les autres chamois par un sifflement.
Pendant la saison du rut, le mâle peut revendiquer son territoire en le marquant
des sécrétions d'une glande située derrière les cornes et s'efforcent d'y
retenir une femelle en luttant contre les autres mâles. Ces animaux ont été
chassés à l'excès pour le plaisir de la chasse mais aussi pour leur chair et
pour le cuir doux et souple appelé peau de chamois qui est tiré de leur peau;
certaines sous-espèces de chamois sont aujourd'hui cataloguées comme étant des
espèces menacées. Les chamois sont maintenant protégés dans le parc national
des Ecrins.
Le
chamois appartient à la sous-famille des caprins de la famille des Bovidés. Il
est classé
sous le nom de Rupicapra rupicapra.
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Troupeau de chamois / mâle solitaire
Le chevreau (petit)
Après
170 jours de gestation, naissance du chevreau au mois de Juin. Aussitôt, il se
dresse sur ses pattes, commence à marcher. A dix jours, entre deux tétées, il
commence à brouter.
Il gambade et fait des cabrioles.
En septembre, ses petites cornes commencent à pointer. Mais en hiver,
il a encore besoin de sa mère : pour l'aider à chercher de la nourriture et
surtout pour le protéger du froid.
Si sa mère meurt, l'orphelin ne survivra sans doute pas. Il sera rejeté
par les autres mères.
Fatigué, engourdi par le froid, il se laissera mourir.
Mais le renard n' est jamais loin, il guette...
