CARINE
Tu avais 22 ans et la vie t'avait gâtée,
je crois.
Une famille sympa, un mari gentil (j'en dis du bien c'est mon
neveu !).
Tu étais belle, je crois que tu étais heureuse, j'avais voulu
que tu sois
la marraine de mon petit Benoît qui t'adorait, mais tous on t'aimait.
Et puis il y a quelques mois, je vous vois arriver sur une
machine infernale.
Ah, vous en aviez rêvé de cette moto et faut dire qu'elle était
magnifique !
Fouettés par le vent, grisés par la magie de cette mécanique
vibrante,
vous avez vécu des moments formidables sur ce terrible engin.
Soudain, le 17 juillet 1999, un beau samedi ensoleillé,
sur une route de Picardie, le destin perfide,
sous la forme d'un abruti irresponsable a décidé de mettre fin
à tout ce bonheur,
comme s'il était jaloux que des gens soient heureux sur cette
vieille terre !
Toi tu as rejoint les anges et on trouvera sûrement une étoile
plus
brillante que les autres si on sait bien ouvrir son regard.
Vincent brisé dans son corps et dans son âme aura du mal à s'en
remettre.
Il fallait que je te raconte tout cela, parce que il y a encore
quelques
jours je ne me rendais pas compte que tu faisais tant partie de
notre vie.
Tu nous as tous fait prendre un sacré coup de vieux mais comme
disait la
chanson :
Voir ceux qu'on aime disparaître c'est ce qui fait vieillir trop
tôt.
TON ONCLE
PS :
Ce soir je regarde le ciel et je vois une étoile qui clignote !
Un clin d'oeil ce n'est pas poli mais je te pardonne !
Si vous
voulez m'écrire Webmaster
: Jean-Pierre HARENG